Quelle organisation du temps de travail ? Dans cette foule, Jacques, retraité, raconte qu’après avoir « applaudi pendant des soirs et des soirs à 20 heures pour soutenir les soignants », il est venu « le faire en direct parce qu’[il a] été effrayé par l’état de l’hôpital public mis en évidence par la crise du Covid-19 ». Plus de 250 rassemblements ont eu lieu dans le pays, selon la CGT, dans le cadre de cette journée d’action nationale, organisée par une dizaine de syndicats et de collectifs de soignants (CGT, FO, UNSA, SUD, Collectif inter-hôpitaux…). D’autres soignants ont critiqué la police, accusée d’avoir fait un usage disproportionné de la force. suscitant la polémique sur les réseaux sociaux. « On travaille, on avance », a-t-il déclaré, en indiquant que « plus de cent consultations au niveau national » avaient été effectuées depuis le début du « Ségur ». Au nom de la République et de la démocratie, la nation France vaincra l'infâme ! En cliquant sur « Continuer à lire ici » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Qui doit gouverner à l’hôpital : les médecins, les directeurs ou les agences régionales de santé ? @ccastaner j'appelle à dissoudre ces groupes d'extrême gauche dès aujourd'hui pic.twitter.com/tImpMiDW8s, De son côté, Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, a estimé : «Toutes les manifs de soignants se déroulent tranquillement partout dans le pays, sauf à Paris où Macron ordonne le tir de gaz lacrimo et de LBD sur les médecins, les soignants et les personnels qui lui ont tenu tête.». Meilleurs écouteurs bluetooth pour courir. Dans cette foule, Jacques, retraité, raconte... Climat tendu et chaotique à Paris. Plusieurs centaines de soignants du Mans ont quitté leur établissement ce mardi matin pour rejoindre la place de la République pour un pique-nique revendicatif. Ce 16 juin à Paris, la manifestation des soignants, descendus dans la rue afin de réclamer davantage de moyens après trois mois de crise sanitaire, a été assombrie par de violents affrontements. Ils n’étaient pas présents à la manif Traoré. Plusieurs milliers de manifestants ont défilé à Paris. A Paris, les leaders syndicaux de FO et de la CGT étaient présents en début d’après-midi devant le ministère de la santé, point de départ du cortège en direction des Invalides et de l’Assemblée nationale. À Nantes, plus d'un millier de personnes ont manifesté cet après-midi devant le CHU pour réclamer plus de moyens pour les hôpitaux. À Laval, au moins 700 soignants, venus de tout le département, ont manifesté, au départ du centre hospitalier. Ils demandent plus de moyens. Voiture renversée et lacrymos rue de l’Université #soignants https://t.co/80aCQwtFYj. Les forces de l’ordre ont répliqué avec de nombreux tirs de lacrymogène, avant que des CRS ne lancent plusieurs charges, dans un climat tendu et chaotique. 700 manifestants ont aussi répondu à l'appel à Châteauroux, avec un rendez-vous donné dans la cour du centre hospitalier pour aller jusqu'à la place de la République. Les cookies et les profils permettent de vous proposer des publicités plus pertinentes car adaptées à vos centres d’intérêt, et de mesurer l’efficacité des compagnes publicitaires. Cela n'a rien à voir avec la noble cause des soignants et de l'hôpital public ! Des milliers de personnes, des soignants et ceux qui les soutiennent ont manifesté en début d'après-midi à Strasbourg, au départ de la place Kléber. Interrogé sur France 3 Normandie, le premier ministre a dit mardi soir entendre « parfaitement » les revendications des soignants mobilisés et a de nouveau promis « une réponse très massive et très significative ». La suite de la mobilisation ? Evoquant plusieurs centaines de milliers de manifestants, présents dans plus de 200 rassemblements, le syndicaliste explique : «Nous demandons, au minimum, 15 milliards d'euros immédiatement pour répondre aux revendications concernant les effectifs et les salaires.» Et de conclure : «Ça paraît une somme importante mais c'est ce qu'a proposé le gouvernement il y a quelques jours uniquement pour un secteur d'activité qui est l'industrie aéronautique. D’autres organisations ont fait planer la menace d’un départ. Des médecins gériatres, anesthésistes-réanimateurs, infectiologues… des infirmières, des aides-soignants, des manipulateurs radio, jeunes soignants comme seniors, tout le personnel hospitalier était représenté lors de la manifestation parisienne. À Saint-Nazaire, plus de 1 200 personnes se sont rassemblées, selon les organisateurs. Le député LR Eric Ciotti a de son côté déploré une «énième explosion de violence des antifas dans Paris en marge de la belle manifestation des soignants», appelant Christophe Castaner à «dissoudre ces groupes d'extrême gauche dès aujourd'hui». Comment retenir et attirer médecins et personnels paramédicaux ? « Ça va dépendre de ce qui est annoncé au Ségur, on perd patience. Une infirmière, soutenue par des collègues, s’en est prise, en larmes, à ces manifestants : « Vous avez mis notre manif en l’air, vous êtes des cons ! Nous diffusons des publicités afin de pouvoir proposer nos services gratuitement à tous les utilisateurs. À Marseille, plusieurs milliers de personnes ont manifesté en direction de la préfecture des Bouches-du-Rhône en fin de matinée. Selon un message publié par la préfecture de police sur Twitter, cette manifestation, autorisée, a été «gâchée par les exactions commises par des casseurs qui n’ont rien à voir avec les soignants». Le cortège parisien a débuté par un rassemblement... Nouvelle-Aquitaine. La manifestation des soignants a rassemblé plusieurs milliers de professionnels et de soutien, mardi 16 juin 2020 à Paris. Ils n’étaient pas présents à la manif Traoré. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? À Dijon, ils étaient près de 1 000 personnes, selon la police, a avoir répondu à l'appel d'une dizaine de syndicats et collectifs de soignants. De violents affrontements ont éclaté à la fin du défilé. « Les hussards de la laïcité ne doivent plus être livrés à eux-mêmes et envoyés au casse-pipe », « En mars, Macron exhortait les Français à lire, le 28 octobre il n’a pas eu un mot pour la culture », « Il faut souhaiter que le Conseil d’Etat remette en cause certains jugements sur les élections municipales dans le contexte du Covid-19 », Reconfinement : la colère du petit commerce, Sean Connery, premier interprète de James Bond au cinéma, est mort à l’âge de 90 ans, Les librairies, considérées comme non essentielles, n’échappent pas à la fermeture, « Trump contre Biden », archéologie d’une confrontation, sur Arte, « Le Tailleur de Relizane », d’Olivia Elkaim : retourner aux origines algériennes, L’industrie du cosmétique s’empare de la question des maladies mentales, A l’heure de la crise sanitaire, le parfum contraint de se réinventer, S’aimer comme on se quitte : « Mon épouse saisit mon téléphone, lit les messages et me le jette à la figure », Cinq livres de cuisine à lire et (aussi) à utiliser. Plusieurs milliers de manifestants ont défilé à Paris. "Des groupes violents" ont tenté de faire dégénérer "la manifestation pacifique des soignants", a précisé plus tôt la préfecture de police. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette). Au moment où le cortège de soignants arrivait sur l’esplanade des Invalides, la manifestation a cédé la place à plusieurs centaines de manifestants habillés en noir, qui ont mis le feu à du mobilier urbain et jeté des projectiles sur les forces de l’ordre, aux cris de « tout le monde déteste la police ». "Hommage à nos victimes du Covid, plus jamais ça", pouvait-on lire sur une banderole dans l'une des villes les plus touchées par l'épidémie de coronavirus. Des grappes de « gilets jaunes » et de militants antifascistes se sont également jointes à la manifestation, qui a pris une autre physionomie vers 15 heures. Des centaines de personnes - 450 selon la police, 500 selon la CGT - ont défilé dans les rues de Mont-de-Marsan pour défendre l'hôpital public et demander des moyens supplémentaires, à l'appel de plusieurs syndicats. «On est systématiquement contre la violence, mais le pouvoir a décidé qu'il jouerait sur la violence», remarque un autre, y voyant une stratégie visant à décrédibliser la mobilisation des soignants. Environ 1 200 personnes, selon la police, ont manifesté à Chambéry pour défendre l'hôpital public. A Marseille, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées en fin de matinée près de la gare Saint-Charles, en musique et en fanfare, infirmières en tête. Désactiver cette option nous empêchera de mesurer l’audience, de faire des statistiques et d’améliorer la qualité de nos services. Désactiver cette option empêchera de suivre votre navigation et de réaliser des profits, afin de vous proposer des publicités adaptées. Dans ce contexte, un syndicat, SUD Santé, a décidé de claquer la porte des discussions, dénonçant une « vaste opération de communication ». Les urgences, épicentre de la colère à l’hôpital, Elisabeth Pineau, Pierre Bouvier et Camille Stromboni. This video is unavailable. Pour exercer vos droits, Manifestations de soignants : le point sur la mobilisation en France, pour demander plus de moyens pour l’hôpital et des augmentations de salaires, alors que se tient jusqu’à la mi-juillet une concertation avec le gouvernement. Lecture du Monde en cours sur un autre appareil. « On ne veut pas de médaille ou de petite prime à la sauvette, on veut un salaire à la hauteur de ce que nos métiers apportent à la société », explique Clara Grémont, aide-soignante près de Montpellier, où plusieurs milliers de manifestants ont défilé dès 10 heures entre les principaux sites du CHU. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. À Avignon, ils étaient 3 500 selon la CGT, 2 000 selon les forces de l’ordre, à défiler ce matin depuis la cité administrative, devant l'ARS pour remonter toute la rue de la République jusqu'au Palais des papes. L’hôpital à la recherche de l’attractivité perdue. La CGT revendique des milliers de personnes dans 250 rassemblements. La voiture d'une personne handicapée retournée, quelle honte ! La Préfecture de police de Paris a fait état à 18 h 30 de trente-deux interpellations. Professeur à l’Ecole polytechnique de Bruxelles, université de Bruxelles, Professeur de droit public à l’université de Cergy-Pontoise, A l’heure du « Ségur » de la santé, les défis auxquels est confronté l’hôpital, Publié le 16 juin 2020 à 14h24 - Mis à jour le 17 juin 2020 à 06h31, Les soignants mettent la pression sur le gouvernement, L’infirmière interpellée lors d’une manifestation à Paris sera jugée pour « outrage » et « violences », « Ségur de la santé » : sept semaines pour « refonder » le système de soins français. Soignants, manifestants ou politiques ont déploré que les affrontements entre black blocs et forces de l'ordre à Paris fassent passer au second plan les revendications de la profession, qui réclame davantage de moyens pour le secteur de la Santé. Les cookies techniques (cookies de session, d'authentification et de sécurité) sont indispensables au bon fonctionnement de nos services et ne peuvent être désactivés. Qui faut-il sauver quand on ne peut pas soigner tout le monde ? Les premières manifestations autorisées dans le pays depuis l’entrée en vigueur du confinement il y a trois mois, plus fournies que celles du 14 février – date de la dernière grande mobilisation pour l’hôpital –, ont rassemblé selon la police 18 000 personnes à Paris, 7 500 personnes à Toulouse, 6 000 à Lyon, 5 500 à Nantes, au moins 4 000 à Bordeaux ou Strasbourg, 3 800 à Grenoble, 3 500 à Marseille…. Les exemples ne manquent pas pour illustrer la situation « catastrophique » de l’hôpital. Au micro de RT France, Christian Prudhomme, médecin urgentiste au SAMU et responsable CGT, s'est interrogé sur la raison de ces troubles, dus selon lui à quelques dizaines d'«agitateurs». Le cortège parisien a débuté par un rassemblement devant le ministère de la Santé, avenue de Ségur. À Nîmes, environ 150 soignants se sont rassemblés ce matin devant le CHU. A l’occasion du « Ségur de la santé », qui doit déboucher d’ici mi-juillet à une « refondation du système de santé » français, Le Monde se penche dans une série en six épisodes sur les grandes questions qui agitent l’hôpital public depuis quelques années. En cliquant sur chaque option, vous pouvez contrôler l'activation ou la désactivation du dépôt des cookies et de la création des profils : le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). La méthodologie du Ségur de la santé « pose problème », a souligné le Collectif inter-hôpitaux, en regrettant « l’absence de transparence dans la conduite des travaux » et appelant à « des réponses concrètes ». Quelle alternative à la tarification à l’activité ? Jets de projectiles, voiture renversée... Heurts en marge de la mobilisation des soignants à Paris, Casserolades et manifestations devant les hôpitaux pour demander plus de moyens, Pour paramétrer l’utilisation des cookies veuillez accéder dans la rubrique, France : un prêtre orthodoxe blessé par balle à Lyon, un suspect interpellé, Casino condamne l'affiche interdisant l'accès des personnes voilées à un de ses magasins, L'archevêque de Toulouse crée la polémique en s'opposant au droit de blasphémer, Covid-19 : nouveau confinement jusqu'à fin novembre en Autriche, les écoles restent ouvertes, Manifestations à Londres et à Berlin aux cris d'«Allah akbar» près des ambassades de France, Macron : «Je comprends qu'on puisse être choqué par des caricatures», pas qu'on justifie la violence, Stéphane Rozès : «La pandémie révèle chez les peuples la prévalence du politique sur l’économie». Des projectiles ont été lancés en direction des policiers. Les milices ultra violentes « antifa » pourrissent toutes les causes sociales qu’elles infiltrent : les gilets jaunes, les soignants... et ce sous l’œil bienveillant du pouvoir, qui les laisse faire. » Le CIH attend que le point d’étape qui doit être fait, jeudi 18 juin, donne lieu à des annonces concrètes sur les revalorisations salariales. En Creuse, environ 250 personnes s'étaient réunies en fin de matinée devant le CH de Guéret. "Un groupe violent a jeté des projectiles sur les forces de l’ordre", a indiqué plus tôt la police nationale de Loire-Atlantique sur son compte Twitter. Vous ne recevrez pas moins de publicités, mais des publicités ne correspondant pas nécessairement à vos centres d’intérêt. 2. Ce message s’affichera sur l’autre appareil. La situation, qui a rapidement dégénéré en affrontement, le gaz lacrymogène répondant aux projectiles, a été déplorée par de nombreux manifestants venus pacifiquement protester pour faire entendre leurs revendications. Manifestations de soignants : « On ne veut pas de médaille, on veut un salaire à la hauteur de ce qu’on apporte à la société » « On est en lutte permanente pour maintenir la qualité des soins ». Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site. Entre 800 et 1 000 personnes ont manifesté ce matin à Orléans, dans le quartier de la Source pour la défense des personnels soignants et plus largement de l'hôpital public. Ils ont ensuite rejoint la Polyclinique du Maine où leurs collègues étaient invités à débrayer. « Le futur n’est pas Ségur », « Pas de retour à l’anormal », « Après nous avoir applaudis, on nous oublie », « Des soignants masqués, mais pas muselés », « on ferme des housses, pas notre gueule », « Blouses blanches, colère noire »… Au milieu des banderoles, dans le cortège parisien, les blouses blanches, bleues et vertes étaient là, accompagnées d’autres corps de métier : agents de la SNCF ou de la RATP venus défendre le service public. Mais aucun chiffre n’a à ce stade été proposé, notamment pour les hausses de salaires. Énième explosion de violence des #Antifas dans Paris en marge de la belle manifestation des #soignants. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Des rassemblements organisés ce mardi dans toute la France, à l’appel de plusieurs syndicats de soignants, pour demander plus de moyens pour l’hôpital et des augmentations de salaires, alors que se tient jusqu’à la mi-juillet une concertation avec le gouvernement. Il se dit scandalisé par les casseurs qui ont infiltré le rassemblement et considère que les violences sont aux antipodes de leurs revendications. Non. Les salariés des cliniques privés étaient un peu plus tôt une cinquantaine au rond-point Saint Léon à l’appel de la CFDT. France Télévisions utilise votre adresse email afin de vous adresser des newsletters. Médecins, aides-soignants et infirmiers ont manifesté dans toute la France pour rappeler le gouvernement à ses promesses sur l’hôpital, en plein « Ségur de la santé ». Les policiers étaient présents dans les jardins de la préfecture alors qu'une tentative d'intrusion a eu lieu par "des individus hostiles", précise la police nationale. 4. Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans les commentaires sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT. À Metz, entre 1 000 et 1 200 personnes se sont réunies devant l’hôpital Mercy au sud de Metz, suivi d’un grand rassemblement devant l'hôpital Legouest. Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ils étaient 1 000 à Clermont-Ferrand, à la mi-journée, rassemblés devant les locaux de l’ARS. Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. Le calme est revenu après les tentatives de groupes violents de faire dégénérer la manifestation de soignants. Interrogé lundi sur LCI, le ministre de la santé, Olivier Véran, s’est voulu rassurant. Au micro de RT France, l'un d'eux souffle : «Cela m'attriste profondément parce que depuis le début, tout se passait correctement.» Qualifiant d'«inacceptables» les violences perpétrées, il poursuit : En arriver à attaquer les forces de l'ordre, je ne suis pas sûr que cela nous serve à quelque chose... Nous les forces de l'ordre [...] on a du respect pour elles.». Des affrontements entre casseurs et policiers ont également eu lieu à Lille, en marge du cortège auquel participait la maire sortante Martine Aubry (PS), mais aussi à Toulouse et à Nantes. À Bordeaux, environ 4 500 soignants des hôpitaux, mais aussi des cliniques privées, des personnels des Ehpad, des agents d'entretien ou employés de laboratoires ont défilé entre le CHU St-André de Bordeaux et la place de la Comédie, pour demander plus de moyens et des hausses de salaires. Infirmière en psychiatrie en région parisienne, Nathalie Ritz est venue avec des collègues exprimer son « ras-le-bol », derrière une banderole « ni nonne, ni conne, ni bête de somme ». Qui doit diriger l’hôpital ? Un pré-cortège "agressif envers les forces de l'ordre" s'était formé à l'angle de la rue Fabert et de la rue de l'Université. À Mulhouse, plus de 2 000 personnes se sont rassemblées place de la Réunion. Le cortège s'est ensuite rendu devant le siège de l'Agence régionale de santé. Une deuxième manifestation a débuté à 14h devant l’’hôpital de la Timone, en direction du Vieux-Port. Objectif : mettre à profit le soutien engrangé auprès de la population pendant la crise sanitaire afin d’obtenir des avancées pour les salariés des hôpitaux et des établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), salués comme des « héros en blouse blanche » par le chef de l’Etat au début de l’épidémie. À Epinal, ils étaient 300 rassemblés cet après-midi devant la préfecture pour témoigner une fois encore de leur souffrance au travail. Parmi elles, Aurore Le Huerou, salariée d’un hôpital privé, déplore n’avoir « pas eu de primes ni rien, alors qu’on a donné comme les autres, on est épuisés, on manque de tout et nos salaires n’évoluent pas ». « Depuis des années, on est en souffrance, on est en lutte permanente pour maintenir la qualité des soins, mais on en arrive à un point où on ne peut plus assumer », dit-elle. Watch Queue Queue Manifestations de soignants : le gouvernement n'a "aucune raison d'attendre" et doit annoncer "200, 300 euros tout de suite" d'augmentation de salaire, Manifestation de soignants à Paris : "Des voyous, des grands crétins ultra violents" à l'origine des affrontements, selon Patrick Pelloux, Seine-Saint-Denis : retenir les fonctionnaires avec une prime, Enseignant décapité dans les Yvelines : "Il y a un danger d’autocensure chez les professeurs", selon Iannis Roder, enseignant d’histoire-géographie, Fonction publique : soupçons d'emplois fictifs pour des élus locaux niçois. Le point sur les manifestations. » « On nous a volé cette manifestation par la force », a déploré sur BFM-TV Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France, se disant « écœuré ». Du côté des politiques, Florian Philippot, président du parti Les Patriotes a réagi : «Tiens les black blocs et antifas sont présents à la manif des soignants pour bien la gâcher. Pierre Bouvier, Elisabeth Pineau et Camille Stomboni. Un jour on cogne sur les pompiers, aujourd'hui c'est les soignants. Dans tous les cas, estime-t-il, « le gouvernement doit prendre ses responsabilités avant les municipales ». Mais quelle incroyable coïncidence https://t.co/H58Q6BeU6g. En marge de la manifestation des soignants à Paris, mardi, une infirmière a été arrêtée pour "outrage et jet de projectiles sur les forces de l'ordre". 32 personnes ont été interpellées à 18h30, indique la préfecture de police de Paris sur son compte Twitter. Soignants, manifestants ou politiques ont déploré que les affrontements entre black blocs et forces de l'ordre à Paris fassent passer au second plan les revendications de la profession, qui réclame davantage de moyens pour le secteur de la Santé. Les personnels de santé ont défilé ce mardi 16 juin dans plusieurs villes de France. «Leur mouvement a été volé par une série d'excités», estime de son côté Enrique Casalino, chef des urgences à l'Hôpital Bichat (APHP). Manifestations de soignants : le point sur la mobilisation en France Île-de-France. 3. Les soignants ont scandé "Moins de slogans, plus d’euros". En particulier, la préfecture a pointé du doigt la présence de black blocs, individus vêtus de noir venus en découdre avec les forces de l'ordre. Ce mardi, « les soignants ont montré que c’est maintenant ou jamais qu’on peut obtenir des revalorisations salariales dignes de ce nom », se félicite François Salachas, neurologue à la Pitié-Salpêtrière et membre du Collectif inter-hôpitaux (CIH). Un autre rassemblement était prévu en début d'après-midi devant la Maison Carrée. Les affrontements ont continué plusieurs heures avant que la manifestation ne prenne fin. Des véhicules et du mobilier urbain ont été dégradés. À Alès, un rassemblement avait été lancé à 13h devant l’hôpital. Definition, Rechtschreibung, Synonyme und Grammatik von 'Manifestation' auf Duden online nachschlagen. 1. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois. Wörterbuch der deutschen Sprache. Pour paramétrer l’utilisation des cookies veuillez accéder dans la rubrique «Paramétrer vos choix» et pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter la rubrique «Politique de Confidentialité». A l’hôpital, la course aux financements, 5. Quelle articulation entre la médecine de ville et l’hôpital ? En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation, de la part de RT France et de tiers, de cookies et autres traceurs à des fins de mesure d'audience, partage avec les réseaux sociaux, personnalisation des contenus, profilage et publicité ciblée. Watch Queue Queue. «Pourquoi la police les laisse agir ?», a-t-il ensuite demandé, estimant que ces incidents masquaient les réelles revendications d'une majorité de manifestants. Les Etats-Unis de Trump sont-ils encore le gendarme du monde ? Le Monde avec AFP Publié le 16 juin 2020 à 14h24 - Mis à jour le 17 juin 2020 à 06h31.

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