Le fil vert du projet

Le tramway : 1 trait d'union végétal

Bien plus qu'un simple moyen de transport, le tram est aussi un merveilleux moyen de transformer la ville et les espaces.

Avec l'arrivée du tramway, Avignon se métamorphose. Les modes de circulation évoluent et font la part belle aux piétons et cyclistes. Au coeur du projet, la volonté que la nature recouvre ses droits en ville, mettant ainsi en valeur le patrimoine des quartiers traversés.

Le Grand Avignon affirme son ambition de faire du tramway un fil directeur végétal, une ligne fertile. Concrètement, cette démarche permet dans les quartiers traversés : 

  • De créer une promenade urbaine verte permettant l’embellissement des Remparts, et à la population, de se réapproprier cet espace en lieu de promenade.
  • D’entamer la transformation de la Rocade Charles de Gaulle en créant un boulevard végétal. 
  • De mettre en valeur les spécificités de Saint-Ruf par la végétalisation.
  • D’accompagner la politique de renouvellement urbain de la Rocade, la Barbière et Saint-Chamand.

Cette démarche initiée avec un paysagiste de renom G. PERRE (ILEX), est une composante stratégique de l’opération accompagnant le projet de sa conception à l’exploitation, en passant par les travaux.


Rocade Charles de Gaulle - visuel non contractuel

Cette démarche se traduit par : 

  • L’augmentation de la présence d’arbres en ville (plus de 850 arbres dont 24 nouvelles essences : érables, micocouliers, chênes verts, tilleuls...).
  • La favorisation d'essences de végétaux non-allergènes et à dominante méditerranéenne pour limiter l’apport en eau. 
  • La plantation d'environ 17 000 m² de massifs végétaux. 850 arbres plantés, 7 350 arbustes, 110 000 vivaces et granulés, 4 300 bulbes.
  • La mise en œuvre d'une nouvelle génération de plateforme dite perméable, permettant une épaisseur de terre 3 fois supérieure aux méthodes traditionnelles. 
  • 25 000 m² de plateforme verte. 
  • La proposer d'une gamme d’éclairage sur-mesure 100% led pour 31% de gain énergétique et 45% de gain financier sur le fonctionnement et l’entretien.
  •  La mutualisation de l’éclairage public sur un maximum de mâts électriques afin d’éviter de trop nombreuses émergences. 

850 arbres plantés dont 24 nouvelles essences : érables, micocouliers, chênes-verts, tilleuls...

Quelles actions de développement durable en phase de travaux ? 

  • Intégrer systématiquement la notion de "chantier vert" et s'assurer de son application.
     
  • Coordonner les concessionnaires des réseaux en favorisant les tranchées communes pour réduire l'impact environnemental des travaux.
     
  • Limiter les émissions de gaz à effet de serre des modes d'approvisionnement en privilégiant le meilleur mode en termes de bilan carbone.
     
  • Exiger une limitation des nuisances des riverains par l'utilisation d'engins les moins bruyants possibles.
     
  • Respecter les bonnes pratiques de l'abattage lorsqu'il est nécessaire, celui-ci devant se faire en dehors des périodes de nidification et de reproduction. Un écologue/mamologue (chiroptérologue) a tout d'abord réalisé une étude des 250 arbres concernés par les travaux, évalué les risques et proposé un calendrier d'intervention. 
     
  • Inspecter les platanes en détail en cas de présence de chauve-souris. La méthode dite de l'abattage doux sera mise en place.
     
  • Intégrer la présence de l'écologue, les services de l'Etat et des espaces verts à toutes les étapes du processus.
     
  • Faire intervenir l'entreprise AGILIS/FAYARD pour ces opérations, choisie pour son expérience et son savoir-faire, et la mise en place d'une véritable politique de gestion et de valorisation du bois.
     
  • Valoriser les déchets de coupe par recyclage en combustible et participer au développement de la sylviculture (5 tonnes de pellets = 25 000 kWh d'électricité = 1 950 kg de propane = 2 500 litres de fuel).